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Intéressement des collaborateurs : la fin de l’industrie

Audrey Chemouli Article

On ne peut nier les modifications du sens et de la « valeur travail » dans nos sociétés. Par conséquent, il est inutile de travailler sur des modèles anciens d’intéressement des collaborateurs. Les parts ou actions en industrie ont été pendant longtemps les voies utilisées pour préparer les collaborateurs à devenir des associés en capital. Force est de constater que, bien souvent, ces associés en industrie, ne sont pas considérés comme de « vrais » associés. Nous arrivons à des « classes » d’associés différentes, favorisant ainsi la frustration des jeunes.

Comment font les entreprises ?

Elles-mêmes font face aux mêmes défis. Posons-nous la question de comment ces sociétés de la nouvelle générations montées par des jeunes ont réglé cette question. Elles l’ont réglée en intéressant leurs équipes. Le terme est souvent galvaudé, l’intéressement est souvent compris dans sens financier. Mais est-ce finalement la réponse à la question de comment motiver les jeunes ?

Notre exercice est profondément individuel, notre Règlement Intérieur National précise clairement que le collaborateur est en droit de développer une clientèle personnelle. Nous apprenons que nous devons tous devenir des entrepreneurs en développant notre clientèle. Mais est-ce forcément ce qui fait la force d’une entreprise ?

Reprenons l’exemple des sociétés commerciales, à la base de chacune d’entre-elles il y a un regroupement de talents, pas seulement de commerciaux dans le sens de développer le portefeuille clients, mais également de RH, de développement des offres, de marketing …

C’est ce que nous devons rechercher, il doit être mis fin au culte du « rain maker ».

Pour intéresser les collaborateurs, il faut bien entendu qu’ils se sentent concernés par l’évolution du chiffre d’affaires, mais ils doivent également permettre au cabinet de se développer en créant de la valeur qui ne se mesure pas simplement en augmentation du chiffre d’affaires.

Nous proposons donc la création de comités autour de problématiques du cabinet : comment augmenter la productivité en testant de nouvelles solutions technologiques ? comment développer la marque employeur et créer un sentiment d’appartenance ? comment créer une marque et une identité ?

Les associés doivent animer et s’impliquer dans ces comités qui devront faire des restitutions de travaux et ce, pour plusieurs raisons : les équipes de différents départements travailleront ensemble, les associés connaîtront mieux leurs équipes, le travail autour d’un projet commun soude, la restitution et la mise en pratique encourage le travail collectif et l’implication.

Le cabinet CHEMOULI PROFESSIONS LIBERALES travaille et aide ses clients à la mise en place de ces solutions afin de permettre aux entreprises libérales de trouver une nouvelle voie de développement et de conserver leurs talents.